Identité
- Nom : Plodeol
- Surnom : Le sage
- Race : Humain.
- Description physique: Son allure est princière, au buste haut et fier, sa tête est haute et en arrière comme pour toiser ses interlocuteurs. Il retient ses cheveux noirs de jais avec un ruban blanc qui contraste avec la noirceur évidente de ses yeux, son regard est celui d'un aigle qui cherche une proie et les traits fins de son visage contraste avec la musculature imposante que l'on devine sous des vêtements pourtant trop amples pour lui.
- Signe particulier (pas obligatoire) : Son corps est recouvert d’un immense tatouage d’un dragon cracheur de feu en colère qui est dessiné en rotation de la jambe gauche jusqu’au front
- Caractère : Sur de lui mais généreux.
- Points forts : Grand sens de l'honneur.
- Points faibles : Obéis à un code de l'honneur très stricte. Etranger.
-Ses désirs :Rester vivant, Retrouver ses techniques de combat.
-Arme possédée et/ou technique de combat : Il détient un sabre ancestral, héritage de père en fils et de sa lignée princière mais qu’il ne se sent pas digne d’utiliser.
Passé
- Histoire du personnage :
Dans la tradition, le fils de Samouraï était soumis à une discipline très stricte. Le temps des caresses maternelles est douloureusement court. Avant même d'avoir vêtu son premier pantalon, on l'avait soustrait autant que possible aux tendres contacts et on lui avait appris à réprimer les élans affectueux de l'enfance. Tout plaisir oisif était rigoureusement mesuré et le confort lui même proscrit, sauf en cas de maladie. Ainsi, dès le moment où il sut parler, on l'enjoignit de considérer le devoir comme le seul guide de son existence, le contrôle de soi comme la première règle de conduite, la souffrance et la mort comme des accidents sans importance de point de vue individuel.
Cette éducation spartiate n'allait pas sans impératifs beaucoup plus contraignants, destinés à développer une impassibilité totale dont l'enfant ne devait jamais se départir, hormis l'intimité de la maison. On accoutumait les garçonnets à la vue du sang en les forçant à assister à des exécutions. Ils ne devaient manifester aucune émotion. De retour chez eux, on les obligeait à manger un grand plat de riz coloré en rouge sang par l'adjonction d'un jus de prunes salé, afin de réprimer tout sentiment d'horreur secret. Des épreuves encore plus pénibles pouvaient être imposées, même aux très jeunes enfants: par exemple; on les contraignait à se rendre seuls, à minuit, sur les lieux du supplice, et à en rapporter la tête d'un des condamnés pour preuve de leur courage. Car la crainte des morts était jugée tout aussi méprisable que la part d'un samouraï que celle des vivants. Le jeune samouraï devait apprendre à se prémunir contre toutes les peurs. Dans toutes ces épreuves, le plus parfait stoïcisme était exigé. Toute fanfaronnade n'eût pas été considérée avec plus d'indulgence que le moindre signe de lâcheté.
En grandissant, l'enfant devait se satisfaire, en guise de distractions, de ces exercices physiques qui, très vite et pour le restant de ses jours, préparent le samouraï à la guerre: tir à l'arc, équitation, lutte, escrime. On lui choisissait des compagnons parmi les fils des domestiques, plus âgés que lui et sélectionnés pour leur habileté dans l'exercice des arts martiaux. Ses repas, bien qu'abondants, n'étaient pas très raffinés, ses tenus légères et rudimentaires, sauf à l'occasion des grandes cérémonies. Lorsqu'il étudiait, en hiver, s'il arrivait qu'il eût si froid aux mains qu'il ne puisse plus servir de son pinceau, on lui ordonnait de plonger dans l'eau glacée pour rétablir la circulation. Si le gel engourdissait les pieds, on l'obligeait à courir dans la neige. Plus draconien était encore l'entraînement militaire proprement dit: l'enfant apprenait de bonne heure que la petite épée à sa ceinture n'était ni un ornement, ni un jouet.
L'éducation religieuse du jeune samouraï n'était pas moins singulière. On lui apprenait à vénérer les dieux anciens et les esprits de ses ancêtres. Mais on lui disait aussi que l'espoir du paradis et la peur de l'enfer étaient pour les ignorants et que, dans sa conduite, l'homme supérieur ne devait être animé par nul autre mobile que l'amour du bien en soi et la reconnaissance du devoir comme loi universelle.
Peu à peu, à mesure qu'il passait de l'enfance à l'adolescence, la surveillance à laquelle il était soumis allait s'amenuisant. On le laissait de plus en plus libre d'agir selon son propre jugement, avec la certitude qu'on ne lui pardonnerait pas la moindre erreur, qu'il se repentirait toute sa vie d'une offense grave et qu'un reproche mérité était plus à redouter que la mort même.
Aussi, protégé par les mœurs candides de la vie de Cathay, le jeune samouraï gardait en grandissant une pureté d'esprit et une simplicité de cœur exceptionnelles.
Son courage et ses audaces exceptionnelles devaient l’amener progressivement à sa perte. Malgré ses valeurs suprêmes, il succomba par amour platonique devant le charme et l’innocence candide de la promise de l’empereur .
Une fois seulement, pendant la cérémonie des Trois Trésors Sacrés, il osa lever les yeux sur l’empereur et sa douce promise. L’arrivée officielle des fiancés était toujours ponctuée par 21 boules de feu lancées par les mages impériaux, des chants langoureux des vieilles femmes bercées par une mélodie ancestrale des Kotos, sorte de cithare de treize cordes ayant son propre chevalet et d'une hauteur d'un mètre, instruments de musique japonais d'origine chinoise.
La garde impériale lui intima l’ordre de baisser les yeux et de s’accroupir, ce qu’il refusa de faire…
Un violent coup de sabre lui brisa la mâchoire et il fut exilé à jamais de son pays du soleil levant. On le priva par magie de toutes ses capacité de combat. Et on le jeta hors de la terre des Kamis ( Cathay ) pour qu'il aille se perdre en mer.
Son radeau de fortune l’amena sur une terre étrangère et étrange… De son vrai nom, Mitsuto awaho mokuto meiji.
Il était là, sur cette terre inconnue, et la seule vue de son sabre lui donnait des vertiges et des nausées qu'il ne maitrisait pas..., il décida de le cacher soigneusement dans une grotte alentour et l'abandonna presque avec plaisir !...mais quel sortilège avait-il subi avant de partir ? il ne conserva pour se faire reconnaître que les premières paroles qu’il entendit en arrivant sur cette terre étrangère pour lui : « Plo de ole !, Plo de ole ! »… , il saura bien plus tard que cela voulait dire : « il est mort !, il est mort ! … »
Alvorom a écrit :
PJ validé , accès au monde donné